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Discours Aux Animaux -

Création 2026

 

Quoi : poème concret et sonore / solo théâtral

Où : en extérieur; forêt et plaine, à-côté, lisière, intérieur non-dédié ou théâtre.

Durée : 2 heures (environ selon le parcours)

Version courte : 50 minutes

Jauge : 80 personnes

dossier de diffusion

capsules vidéos des premières semaines de recherche :

première pierre /

deuxième pierre /

troisième pierre /


« Qu’est-ce que j’ai eu dans toute ma vie d’homme nu déguisé en femmes ? »

 

Discours aux Animaux parle de ce dont on ne peut parler
De choses traversées et indescriptibles, d’état de perte, de stupeur, d’étrangeté. De pensées dont les mots manquent. De l’étonnement d’être un animal tombé ici, parlant. Malade du temps. Avec la sensation parfois que tout est à l’envers. D’avoir à porter son corps hors de soi. D’avoir un mort à l’intérieur. D’entendre sa voix parlant toute seule devant. La sensation, la certitude de n’être pas d’ici, pas de ce lieu-ci. 

 

Discours aux Animaux est l'histoire de Jean. Jean est un vieil-enfant, un berger de rue-de champs, un chanteur-conteur, un joueur de sons. Il déborde de mots, de fantaisies et de souvenirs. Il s’adresse à toute chose : pierre, vol d'oiseau, objet, trace, corps sont pour lui apparition divine.

Sa langue est active, physique et sonore. Elle s’adresse aux corps, aux ventres, aux âmes ; elle n’est pas intellectuelle. C’est une matière vivante, en mouvement, qui se déplie comme une pensée ; pensée enfantine, pensée sans diktat, langage sans dictature grammaticale. Une langue qui se modifie et qui modifie celles et ceux qui la rencontrent, auditeur ou locuteur : qui sillonne une voie intime et émotive.

C’est un spectacle qui s’adresse à l’inconscient, qui invente l’énigme et qui invite à l’arrêt, à l’abandon de nos mécanismes premiers de compréhension. C’est un voyage dans les sons et les rythmes de la langue.

Si nous souhaitons porter ce texte dans l’espace public c’est pour raconter la porosité entre les différents mondes sensibles qui nous entourent : c’est une ode à l’animalité, la nôtre enfouie ou oubliée et qui surgit parfois, et celle des non-humains qui nous entourent de près ou de loin, animaux, végétaux et minéraux.

"Rien n’est sans langage. Toutes les choses se taisent. Toutes les choses sans voix, si elles se taisent, c’est pour répondre qu’elles se repentent encore d’être là." L’Inquiétude-

-Discours aux Animaux- est l’adaptation pour l’espace public de -l’Inquiétude- de Valère Novarina.

Auteur : Valère Novarina

Jeu et musique: Yannick Gonzalez Altmann

Opératrice et musique : Maë Rebuttini

Mise en scène, costumes, scénographie, composition sonore et plastique : Yannick Gonzalez et Maë Rebuttini

Production

Compagnie VAGUE

Aides : 

 La Colle, Begat Theater,

Dispositif DRAC PACA,

Dispositif TREMPLIN,

Théâtre des Carmes

Soutiens : 

Théâtre du Train Bleu

Maison du théâtre d'Amiens

Théâtre de l'Unité

Pôle Nord, Agence de voyages imaginaires

La Colle, Begat Théâtre

Théâtre des Carmes, André Benedetto

Photographies :

Angel Rocher

Julie Mitchell 

Maë Rebuttini

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