CIME(s) c’est d’abord une immersion, un affût long, une retraite à la cime d’un arbre pour une tentative de rapprochement vers le végétal, une tentative d’exploration d’un « devenir » végétal. C’est la recherche d’un temps nouveau et du silence humain; l’essai d’une écoute sans entrave. Se décaler de soi, en ne parlant pas, ne mangeant pas (ou peu), ne bougeant pas (ou peu), faisant l’expérience de la hauteur pour transformer nos points de vues, d’écoutes et de sensations. Accueillir alors une métamorphose de soi à l’intérieur, du lien entre nous, nous deux corps-humains et entre nous; animal, végétal et le reste du monde. Ici, celui d’un entre-deux, le terre-ciel, proposé par la verticalité de l’arbre. En filigrane, comme très grand désir et en toute modestie: tenter de modifier notre lien au végétal, de s’en approcher assez pour, peut-être, le percevoir comme continuité de notre corps plutôt que comme décor extérieur. Pour comprendre intrinsèquement comment s’/lui apporter soin et défense. Aussi et bien plus symboliquement: pour le prendre comme exemple, s’inspirer de ses ancrages, ramifications et liens, et pouvoir s’établir ensemble à la verticale;

CIME(s) est un cycle d’exploration et de recherche. Ce cycle comprend notre immersion là-haut ainsi qu’une immersion sur le terrain et ses périphéries, permettant la rencontre et le partage avec les habitant.e.s humain.e.s de la cime. Parce que CIME(s) c’est aussi la collecte sonore et visuelle de récits, ouïe-dire, mythes, rituels et légendes rencontrées pour un nouveau maillage sensible de nos rituels et histoires, anciennes et nouvelles

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Qui/

Marco et Maë Rebuttini (père, fille)

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Soutiens, partenaires, accompagnement, accueil/

Réserve Naturelle Nationale des Nouragues, Guyane

La fête des sciences de Regina, Guyane

La Friche belle de mai, Marseille/

Inventeur d'Aventure/

La forêt du Pilat/